Ce matin, le réveil a eu lieu 15 min plus .... tôt que le veille. En effet, non seulement le groupe 2 devait prendre des bâtons, donc aller dans le local derrière le chalet pour en récupérer, mais en plus, c'était le jour de repos de Robert (notre chauffeur), et nous avons donc dû prendre la navette, laquelle passe à une heure précise (donc pas question d'être en retard).

Je décide cette fois de skier avec le groupe 3, lequel prend le téléski du bambi pour faire une fois le piste du même nom. Moi je monte tout en haut (contrairement à eux qui s'arrêtent encore au milieu) afin de prendre une photo vue du dessus.  

Sur la piste du dahu, le moniteur, Quentin, leur fait refaire une petite descente d'entraînement. Les enfants passent un par un pour qu'il puisse voir leurs progrès, leurs défauts, etc ... 

Puis, comme pour le groupe 2 hier, Quentin décide de les faire monter sur les pistes du haut via le télésiège. Pour commencer, quelques explications sur le fonctionnement de la machine, sur ce qu'il faut faire au départ, à l'arrivée, etc ... 

Photo de gauche, l'état du ciel : gris mais non pluvieux, et l'état de la neige (gorgée d'eau). Parle-t-on de ski ou de ski nautique ? On se le demande. Photo de droite : début de la descente pour le groupe 3.  

Suite de la descente de cette piste du pingouin, agrémentée de quelques exercices techniques (assez rares car le niveau moyen du groupe est vraiment très faible, un des plus bas depuis que je fais des classes de neige). 

Suite et fin de cette descente, puis on reprend le téléski pour refaire cette piste une seconde fois. Quentin décide toutefois de ne pas les faire remonter jusqu'au sommet pour éviter la "soupe" du haut. 

Compte tenu des grosses difficultés de certains, Quentin décide de scinder son cours en deux afin d'avoir moins d'enfants et de mieux pouvoir s'occuper de chacun. Les 8 "meilleurs" refont une descente avec lui pendant que les autres attendent à l'arrivée du téléski. Puis, une fois en bas, ce groupe reprend le téléski pour rejoindre ceux qui attendaient, lesquels font à leur tour la descente avec le moniteur. 

Un peu avant 11 heures, fin du cours. Nous reprenons le télésiège dans l'autre sens pour redescendre vers le village. 

A 11 heures 30, la navette nous reprend et nous ramène au chalet. Nous remettons les skis dans les soutes du car puis nous rentrons au chalet pour nous changer. A midi, repas (j'ai mis les menus de la semaine, mais ils ne commencent qu'au 18, désolé).

Depuis que nous sommes rentrés vers midi, il tombe des cordes. Je plains les groupes qui vont skier cet après-midi, mais surtout je crains pour l'état de la neige demain. Enfin, nous verrons bien.

Après le repas, rien n'était prévu jusqu'au goûter. Nous avons donc commencé par faire un long temps calme (repos, consoles, etc ...) Après cela, Madame Etienne a emmené ses enfants pour un temps de classe tandis que les miens restaient à l'étage, occupés par Nicolas et Jacky, pendant que je mettais à jour le blog et surtout pendant que j'essayais de me reconnecter sur la messagerie (je n'avais pas pu le faire jusqu'à présent à cause d'un problème technique). Vos enfants n'ont donc vu vos mails qu'aujourd'hui, désolé.

Après le goûter (pas de photo), quelque chose de bizarre nous attendait dans la salle d'activité. D'étranges machines étaient installées et un monsieur nous attendait. Après avoir regroupé tous les enfants, il a expliqué ce qui allait se passer. Les enfants allaient d'abord avoir un morceau de bois sur lequel Pierre traçait une ligne sinusoïdale. Première étape donc, l'entraînement : découper le bois le long de cette ligne.

 Démonstration de la découpe (et de l'utilisation de la machine). Ensuite, si l'enfant a réussi de manière satisfaisante ... ou presque, il peut aller choisir un des modèles. (question quizz n° 1 : Selon vous, quel est le modèle choisi par moi pour faire, comme les enfants, cette activité ? C'est une question de hasard : le premier qui trouve marque 3 pts, le suivant 2 pts, le troisième 1 pt. On peut faire plusieurs propositions mais au delà de 3 par personne, je ne valide plus - réponses demain soir)

Une fois le modèle choisi, les enfants apportent leur planche à Pierre, qui dessine le modèle sur celle-ci (ainsi que le socle). Puis Pierre montre comment découper, et il présente ensuite les outils pour la finition. Celle ci-dessous n'est pas un fer à friser comme pourrait le laisser croire l'affiche, mais ... (question quizz n° 2 : à quoi sert la machine ci-dessous à droite ? --> 2 pts)

... ici les ponceuses (l'une pour les surfaces plates, l'autre pour les arrondis). 

Ensuite, après les explications, une partie des enfants regagne l'étage tandis qu'une autre commence les lignes d'entraînement. 

On voit beaucoup de sérieux, de concentration et d'attention chez les enfants, tant chez ceux qui sont naturellement calmes que chez ceux qui sont plus agités et remuants. Parfois, l'aide d'un adulte s'avère nécessaire pour ceux qui sont vraiment en difficulté, mais ça reste relativement rare : beaucoup préfèrent se débrouiller seuls (et ils y parviennent). 

Concentration, concentration. Fini l'entraînement, il est temps de passer aux choses sérieuses : découpage du socle (à gauche) puis du modèle (à droite)? 

Enfin, une fois le modèle découpé, il ne reste plus que la finition, histoire de corriger les petits défauts et d'améliorer l'esthétique. Photo de droite : quand les enfants ont terminé, ils repartent avec leur modèle dans leur chambre, et un autre descend pour travailler à son tors. C'est sans doute ça qu'on appelle le travail à la chaîne ... ou les trois 8. 

Les différentes étapes en images : 1° l'entraînement (à gauche) - 2° : le choix du modèle, dessiné par Pierre. 

3° : le découpage du modèle et du socle - 4° : la finition (voir plus haut) - 5° : l'assemblage avec un pinceau à colle (parfois complété par des vis) - opération réalisée par Pierre.  

Pendant que certains travaillaient le bois, d'autres prenaient la douche. Nous avons donc pu manger à 19 h comme tous les soirs.

Arrive alors la veillée. Deux mystérieux objets attendent les enfants. Bon, l'un est un dé, c'est facile. Mais l'autre ? Et bien l'autre est une boule faite avec du papier cellophane (film alimentaire). Le but du jeu est le suivant. On lance le dé. Si on fait un 6, on a le droit de prendre la boule pour essayer de la dépiauter. Mais pendant qu'un enfant essayer de désagréger cette boule, le dé continue de tourner, et si un autre enfant fait un 6, il prend la place de celui qui a la boule.

Quel intérêt me direz-vous ? Et bien tout simplement parce qu'à l'intérieur de cette boule de cellophane sont dissimulés et emprisonnés une quarantaine de bonbons. Plus on libère vite la boule, plus on a des chances d'en avoir.

Pour les chanceux qui parviennent à faire un 6, à chacun sa méthode : celle où ça part dans tous les sens (photo ci-dessus à droite), la méthode calme et méthodique (à gauche ... si si !), ou encore la méthode tigresse enragée (à droite). Tous les moyens sont bons pour tenter d'obtenir le Graal.

Mais euh ... c'est un jeu pour les enfants Mme Etienne, pas pour les maîtresses gourmandes (lol). Petit à petit, la boule rétrécit, beaucoup de bonbons ont déjà été délivrés (et mangés).

Le cœur de la boule contenait un trésor important : 5 bonbons d'un coup ! Dommage Killian, il n'y avait presque plus de cellophane mais ... Emeline a fait un 6 et elle est passée derrière toi pour finir le travail et récupérer le cœur de la boule à bonbons. Elle est donc la grande gagnante. Bravo Emeline. 

Fin de la veillée à 21 heures. Après le brossage des dents et un petit pipi, extinction des feux. Fin de cette 3° journée sur place.

En raison d'une petite pluie fine mais persistante, je n'ai pas beaucoup utilisé mon appareil photo aujourd'hui. Il n'y aura donc que peu d'images, et pas forcément de bonne qualité.

Ce matin, nous avons levé les enfants à 7 h 30. C'était encore un peu trop tôt. Nous étions à nouveau en avance car après les rituels et le repas du matin, nous avons dû attendre les moniteurs pendant une petite dizaine de minutes. C'était une bonne occasion pour s'échauffer et tenter d'améliorer sa technique. 

A gauche, suite de l'échauffement ... A droite, comme prévu, le groupe 2 va monter par le télésiège. Le moniteur, Gérome, étant en repos, c'est Dédé qui le remplace. Après avoir pris le téléski du dahu, les enfants tournent non pas à gauche, mais à droite, en direction du télésiège.

En haut du télésiège, les groupes 1 et 2 attendent les consignes de Valentin et Dédé. Puis ils se séparent. Tandis que le groupe 1 va monter plus haut vers des pistes bleues, le groupe 2 (photo de droite) écoute les consignes que donne Dédé.

La descente paraît plus impressionnante pour les enfants que le dahu (piste école) mais il n'en est rien. Malgré une neige gorgée d'eau en raison de la météo, tout le monde parvient à descendre sans encombres.

Une jolie file indienne où tout le monde passe avec plus ou moins d'aisance. A droite, le moniteur est par terre. Serait-il tombé ? ... Non, car ayant constaté que certains avaient du mal à se relever, il leur propose à nouveau cet exercice : "Comment de relever ?" 

Pour la 1° fois, les enfants prennent ce téléski qui va les remmener au sommet de la piste verte du pingouin, que les enfants descendront plusieurs fois. 

Deuxième descente du pingouin, puis troisième.

Puis quatrième, etc ... avec quelques exercices techniques (tenter de remettre les skis parallèles entre les virages qui eux se font toujours en chasse-neige.

La piste de l'ourson étant fermée, nous redescendons comme nous sommes montés : en télésiège. Nous retrouvons le groupe 3 (encadré par Jacky et Mme Etienne) qui était resté en bas, sur le dahu. Photo de droite : comme il restait un peu de temps, Dédé a fait reprendre le téléski du dahu en demandant aux enfants de monter jusqu'au sommet et, comme le groupe 1 la veille, ils ont descendu le haut du dahu par le sentier.

11 heures : fin de la séance, rentrée au chalet, puis les enfants se sont changés, ont fait sécher les combinaisons de ski, et à midi, comme tous les jours, nous sommes allés déjeuner.

Cet après-midi, nous avions rendez-vous au musée du ski. C'est donc devant cette ancienne ferme savoyarde que nous nous sommes rendus, car c'est là qu'il y est abrité. (question quizz n° 2 : sur la gauche de la ferme, on distingue une porte. A quoi correspond-elle ? --> 1 pt)

Le groupe devant la porte d'entrée. Une fois à l'intérieur, nous visitons deux pièces. D'abord la cuisine, où la responsable nous explique, avec des objets d'époque, comment on vivait autrefois dans les fermes en Haute-Savoie.

Puis dans la seconde pièce où se trouve la collection de skis anciens ... mais pas uniquement. Quelques nouveautés par rapport aux années précédentes, à commencer par ces panneaux retraçant l'histoire du ski depuis la préhistoire (car oui, l'invention du ski date bien de la préhistoire).

Puis la dame commence à expliquer comment on skiait autrefois (comment étaient faits les skis, les fixations, ...)

Découverte aussi des premiers bâtons, et de la manière dont on les utilisait pour s'arrêter. Mais ce musée ne retrace pas uniquement que l'histoire du ski. On y trouve aussi des raquettes anciennes, rondes. (question quizz N° 3 : pourquoi ces raquettes étaient-elles rondes ? --> 1 pt)

... des sur-chaussures, etc ... Puis la dame explique, devant des enfants intéressés, l'évolution des techniques de fabrication des skis.

Découverte aussi pour les enfants des premières lunettes, inventées et portées par cet homme à droite. (Question 4 : qui est cet homme et pourquoi est-il si important ? --> 2 pts)

On avance dans le temps. Sur la photo de gauche, les skis des enfants qui venaient en classe de neige dans les années 1960. Et à droite, des skis plus récents (1990), très semblables à ceux d'aujourd'hui.

Ce musée retrace aussi l'histoire de la luge de compétition (ancêtre du bobsleigh) et de l'alpinisme.

A 15 h 15, la visite était terminée, et Robert nous a ramenés au chalet pour goûter. Puis, comme plus rien n'était prévu, nous avons décidé d'emmener les enfants au magasin de souvenirs pour faire quelques emplettes. Pendant que quelques uns étaient à l'intérieur pour faire leurs achats, ...

... les autres attendaient dehors. Quand un enfant sortait du magasin, un autre entrait.

A 18 h 15, nous sommes revenus au chalet et les enfants se sont douchés rapidement. A 19 heures, repas du soir puis, en guise de veillée, un conteur est venu nous rejoindre. Après qu'il ait installé des couvertures sur le sol pour que les enfants soient confortablement installés, il a allumé des bougies puis éteint les lumières.

C'est dans cette ambiance qu'il a raconté aux enfants très intéressés 7 ou 8 contes, certains illustrés avec des objets, d'autres avec des instruments de musique, ou encore des dessins.

Vers 21 h 15, la veillée s'est terminée et les enfants sont allés se coucher.

Vers 23 h 30, quelques chuchotements dans le couloir : le groupe qui partage notre étage arrive de nuit, mais nos enfants ont été prévenus, et le groupe s'est installé dans un silence exemplaire - pas comme les nôtres - (je ne sais même pas si nos enfants s'en seront rendus compte)

Ce matin, nous avons levé les enfants un quart d'heure plus tard (7 h 15 au lieu de 7 heures) et, comme tous les jours, nous les avons fait mettre en tenue de ski avant de descendre déjeuner (ce sera toujours comme ça, je ne le remettrai pas à chaque fois). C'était encore un peu tôt car nous étions 1/4 d'heure en avance sur les pistes, donc nous les lèverons plus tard demain.

Une fois le repas terminé, les enfants rangent la table et la nettoient.

Arrive ensuite l'heure du rituel de l'enfilage des chaussures. Long, fastidieux, compliqué pour certains, mais de plus en plus y arrivent sans l'aide d'un adulte.

Ensuite, nous montons dans le car de Monsieur Robert, qui nous prend juste devant le chalet. (Question quizz n°1, très facile, donc pour 1 pt : que fait Mme Etienne sur la photo de gauche ?)

Photo de droite, déchargement des skis par les adultes. Ceux-ci étant rangés par groupe dans les soutes, ça va assez vite.

Aujourd'hui, le pistes du haut étant verglacées, Gérome, le moniteur du groupe 2, décide de ne pas faire monter les enfants par le télésiège comme c'était prévu (sans doute demain). Je décide donc d'accompagner le groupe 1 (ceux ayant déjà skié). Pour l'échauffement, montée par le téléski du dahu (la piste des débutants) jusqu'en haut (les débutants lâchent la perche à mi-parcours) et première descente par le sentier (niveau piste verte)  

Les 7 enfants du groupe 1 (et oui, seulement 7, très peu ayant déjà skié avant la classe de neige) sur le sentier menant au dahu.

 Après quoi, direction le télésiège pour monter sur les vraies pistes. A gauche, Valentin, le moniteur, et son groupe de 7, à droite, première descente de la piste du pingouin (verte) pour rejoindre une autre remontée mécanique.

 Suite de cette descente, et entrée du téléski. 

Autre descente sur une piste bleue en direction du téléski de la Combe. Durant ces descentes, le moniteur fait faire aux enfants quelques exercices techniques.

Ce groupe 1 est sans doute le plus compliqué à gérer pour un moniteur de ski, en raison de l'énorme différence entre les petits niveaux (ourson, flocon - photo de gauche) encore en chasse-neige la plupart du temps, et les skieurs de niveau élevé (allant jusqu'à l'étoile de bronze - photo de droite). On voit tout de suite la différence de style.

Suite de cette descente de la piste du husky (piste bleue) et direction le bambi (piste verte) où un slalom a été tracé.

Voilà une bonne occasion de parfaire sa technique, notamment remettre les skis parallèles entre les portes pour les plus petits niveaux. Puis, comme la neige n'était pas de très bonne qualité (soupe ou verglas sur le bas), Valentin décide de faire reprendre le téléski de la Combe aux enfants (photo de droite). Il ne les fait toutefois pas aller jusqu'au sommet (le mur après le virage et la neige verglacée dans la forêt sur le haut étant pour l'heure trop compliqués pour les petits niveaux de ce groupe)

 Nouvelle descente de cette piste bleue, accompagnée de nombreux exercices techniques (pas de photo)

11 heures : fin de la séance : Il y a 3 moyens pour redescendre au village : 
- par la piste verte de l'ourson (le plus souvent)
- par le télésiège
- par la piste rouge du cerf (niveau expérimenté, un mur raide à l'arrivée)

Valentin décide de scinder son groupe en deux : les deux meilleurs avec lui et moi redescendent par la rouge, tandis que les autres, avec Nicolas, sont redescendus par le télésiège (piste de l'ourson hélas dangereuse en raison du manque de neige et fermée). De temps en temps, comme ça, Valentin fait faire quelques extras aux cracks pour qu'ils ne s'ennuient pas trop (aujourd'hui, pour ceux à qui ça parle, exercice de la godille sur piste rouge).

Ensuite, comme à chaque fois : retour au chalet, on se change, et repas à midi.